Extraits de presse

Extraits de presse

On s’en fout qu’ça soit beau    2013

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MIROIR DE L’ART « c‘est frais, vif, enjoué, bref, on ne s’ennuie pas une seconde. Cela se joue dans une petite salle, on s’assoit à 2 mètres des comédiens, sans façon, et on s’immerge une heure vingt dans un spectacle qui démontre, si besoin était, que l’art est une nécessité absolue, un baume de première urgence »

FROGGY’DELIGHT « Enchaînant les effets clownesques, les créations artistiques en direct, ou les démonstrations par l’absurde, ces deux énergumènes sans complexe démystifient l’approche de tout un chacun à l’art, se moquant de sa part de snobisme tout à rappelant son inutile nécessité. Un minimum de culture générale est nécessaire pour saisir toutes les références distillées tout au long de ce spectacle atypique dans lequel rire et intelligence se mêlent habilement. »

REG’ARTS « Les 2 comédiens , excellents au demeurant, nous entraînent de façon clownesque dans une longue narration articulée autour de la présentation d’objets d’art et de tableaux avec la ferme intention de nous laisser dans le questionnement et le perplexité vis-à-vis de cette confrontation des oeuvres qu’ils nous présentent dans un mélange des styles et un désordre chronologique tout à fait orchestré. C’est un spectacle original avec une foultitude d’accessoires, sans doute un peu trop, un spectacle où le public est impliqué de façon quasi permanente, un spectacle qui ne ressemble à nul autre, une forme théâtrale de l’absurde »

LE CANARD ENCHAINE …Et nos 2 galeristes, aidés par un homme à tout faire aussi muet que poilant, de se muer en historiens clownesques, doublés de plasticiens agités, qui, tout en barbouillant et en maniant des accessoires aberrants, revisitent l’histoire de l’art (et particulièrement l’art contemporain), au mépris de la chronologie, passant des peintres du dimanche à la peinture du vendredi, évoquant des maîtres comme Courbet et des créateurs fictifs comme « Herman Krutt », le bien nommé car ses oeuvres sont à hurler… de rire.

PARISCOPE La compagnie le Klou nous rend ici attentif au fait que tout est une question de perception. Sur le mode d’une conférence ludique menée avec humour et un brin de folie, les 2 conférenciers chamboulent nos certitudes et nos à priori. On aime ce vent d’audace et cette implication répétée des spectateurs. La pièce n’est certainement pas exempte de défauts, et d’un certain côté brouillon, mais c’est ce qui la rend également attachante et sympathique.

CONNAISSANCE DES ARTS Du réalisme de Courbet à l’expressionisme abstrait , en passant par les ready made et le Pop Art, se bâtit une discussion truculente sur l’art et le regard, en interaction avec le public.

THEATRORAMA «En ces temps d’appel au raisonnable et à la mise en veilleuse de l’accessoire et du superflu, il y a nécessité à rappeler que l’acte artistique est indispensable à nos vies. » En d’autres termes, il s’agirait de prendre l’art au pied des oeuvres pour croquer la vie à pleine palette, et de bousculer – avec force autant que farce – quelque peu des codes si bien établis. En interrogeant les critères du beau et de l’utilité, du qui de l’artiste et du quoi de l’artefact, et en revenant sur les houleux débats du caractère discutable (ou non) des oeuvres d’art (ou non), la compagnie Le Klou prend un malin plaisir à déboulonner des jalons trop bien vissés pour repenser la grande histoire de l’art, via l’art de raconter de petites histoires.

FIGAROSCOPE Qu’est-ce que le beau ? Et surtout, qu’est-est-ce que regarder ? C’est sur ces questions que ce spectacle, conçu sur un mode burlesque, invite à s’interroger. C’est plaisant et plutôt bien fait avec des comédiens qui ont la cocasserie qu’il faut. J-L J.

TÉLÉRAMA SORTIR Sur scène, deux personnages faisant figure de commissaires d’exposition. Derrière eux, une installation qu’ils vont proposer au public de déconstruire, avant d’entreprendre de raconter l’histoire de l’art… à leur façon. C’est-à-dire avec passion et surtout pas mal de dinguerie. On s’en fout qu’ça soit beau séduit d’abord par son originalité et son humour. Un peu resserré, ce spectacle à l’interprétation impeccable gagnerait en efficacité et se révélerait même tout à fait jubilatoire.

LE JOURNAL DES ARTS La pièce oscille entre satire de l’art contemporain et volonté de faire réfléchir sur les questionnements habituels ; belle peinture et peinture du dimanche , regard admiratif ou scandalisé du spectateur. On rit beaucoup, tout cela est enlevé et alerte, le rythme est donné par l’interaction avec les accessoires qui sont utilisés puis remisés sur un tempo très rapide. Le public est invité à participer activement , notamment dans un final qu’on ne révèlera pas ici, mais où il est rappelé que, s’il s’agit d’une comédie, les idées et concepts qu’elle délivre sont très sérieux.

 Rêve général   2009

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PARISCOPE, coup de cœur

 « rêve général est une vision clownesque autour du monde du travail. Cela ne lui fait pas de mal d’être regardé ainsi. Mis en scène par Jean-François Maurier, les artistes du CRIK vont, sous une forme loufoque, débusquer les lâchetés, persécutions, compromissions, mesquineries et autres nobles attitudes. Sans un mot, mais dans une suite d’images où le rythme ressemble à un film burlesque, ils nous proposent un spectacle d’une belle facture. Dans un jeu extrêmement juste et créatif, chacun apporte sa petite lueur comique et d’émotion » .

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 Si le sujet est plus que d’actualité, il peut s’avérer périlleux d’en extraire une forme spectaculaire à la fois source de réflexion et divertissement au sens noble du terme. La forme clownesque semble alors tout à fait appropriée à relever ce défi. Là où les discours trop entendus ne font plus écho, le geste résonne grâce à une mise en scène habile incluant la figure clownesque, un geste répétitif en clin d’œil aux Temps Modernes de Chaplin et une diction emprunte au grand Monsieur Tati, faite d’onomatopées au milieu desquelles quelques mots forts jaillissent. Si l’issue de la pièce demeure onirique, le propos est bien réel et le rire procure une arme de choix pour donner corps à ce Rêve Général.

Angélique Lagarde,

LE PARISIEN

 « A l’heure où certains parlent de grève générale, d’autres font un rêve. « On voudrait que s’aère la notion de travail » reconnaît le Crik.

La compagnie s’attaque avec fantaisie aux hiérarchies dans l’entreprise, aux lois du marché et autres conséquences du libéralisme économique.

Le travail de bureau mais aussi celui de l’usine sont passés à la moulinette du rire car l’indolence naturelle des clowns, leur propension à créer de l’inutile, en lieu et place de la rentabilité, aboutit à créer des situations cocasses. Une création qui invite à rire plus pour travailler mieux. »

LE POINT

« Il y a du Keaton, du Tati, du Chaplin dans ces six drôles de zigs en rouge, noir et gris. Leur décor ? L’entreprise. En ces temps de guerre économique, c’est un monde cruel, le lieu des abus, de la quête du pouvoir, du harcèlement, de l’écrasement de l’autre. Tout cela n’est pas rose, mais, avec un nez de clown et du blanc sur les joues, le constat prête davantage à rire. Scénographie ingénieuse, belles trouvailles de mise en scène, interprètes virtuoses dans l’absurde, le tout presque sans un mot. D’un rire féroce et galvanisant. »

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 « D’abord dépersonnalisés, les travailleurs s’individualisent peu à peu pour devenir qui, une secrétaire qui broie de l’air, qui une collègue érotomane, qui un sous-chef hystérique…, sans pour autant être si caricaturaux que cela. Agitation sans fin, piétinements répétés, tâches absurdes,, délais à respecter, discussion sans issue… le monde absurde du clown s’adapte fort bien à l’univers capitaliste »

LA TRIBUNE

« six clowns naviguent entre humeurs et directives managériales, impératifs du marché et projets d’entreprise. Leur partition sonne juste et dramatiquement ironique. Non contents de nous montrer l’échec de l’entreprise paternaliste d’autrefois ou celle des vingt dernières années, les acteurs terminent sur une note optimiste avec un troisième mouvement où l’épanouissement naît du « faire ensemble ». On rit parfois jaune mais la performance des six acteurs est époustouflante. »

À NOUS PARIS

 « Le travail est-il une catastrophe naturelle ? Tout salaire mérite-t-il travail ? » Autant de questions fondamentales auxquelles cette ébouriffante facétie sociale répond en ouvrant des pistes à la fois bidonnantes et flippantes.

Cet objet inclassable dopé par une mise en scène givrée est une nouvelle preuve narquoise du talent de ce collectif finaud : culotté, foutraque, farfelu, euphémique, théâtral. Une mutinerie clownesque dégraissée de toute surcharge militante ou dogmatique dont le regard porte loin sur la nature humaine, ses vices, ses vertus, son ordinaire. Liens, échos symboliques, jeux de miroirs délirants… Chaque séquence touche un nerf, révèle une souffrance, interroge l’identité de chacun, nous prend à témoin de notre société et de ses folies.

Cette bouffée délirante ne manque pas de cachet. Mieux, elle respecte le cahier des charges : la rigueur dans la folie. »

LA NOUVELLE VIE OUVRIERE

 « rêve général »  Le slogan était apparu sur les murs de Mai 68, il a refait surface dernièrement.

Il annonce désormais le « chantier ouvert » par la compagnie le Crik. Une bande de clowns déjantés qui, sous couvert du rire et de l’humour, donne à voir autrement « l’univers impitoyable » de l’usine, du bureau ou de l’atelier. En musique, en images et en couleurs, mais sans parole : rien que des sons, des borborygmes et onomatopées… Un traitement décalé de situations emblématiques au travail- stress, harcèlement, cadences, licenciement), une autre façon d’appréhender le réel, artistique cette fois, pour mieux le dénoncer et le subvertir.

 » Un p’tit jardin sus l’ventre » 2006

 

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LA VIE CATHOLIQUE

Avec un humour grinçant, parfois acide, à la hauteur de l’absurdité des combats, nous sont contés ici la boue omniprésente, les privations, les fusillades, les poux, le froid, la mort, les instants de fraternité, l’inconscience de gens de l’arrière Seul en scène, Gilles Berry est à la hauteur du défi. En véritable caméléon, il modifie à loisir accent, phrasé et mimique pour incarner chacun des personnages. Toujours juste, oscillant entre la rage et l’humour, il nous interpelle sans jamais verser dans le pathos. Et nous livre une magistrale leçon d’histoire.aux ou de chants de poilus.

EVENE.fr

Gilles Berry n’a certainement pas connu la guerre. Pourtant sur un autre terrain il livre et gagne une bataille bien subtile, celle de la maîtrise du corps et de la voix. Clownesque, il l’est parfois. Sensible, souvent. Humain, toujours. Entre blagues potaches et traits acides, on rit d’un sourire un peu jaune qui traduit une tension réelle. Une tension nécessaire, à partager absolument.

TÉLÉRAMA : T T

Un comédien discret arrive en fredonnant « la madelon », s’arrête devant une affiche de poilu et nous présente Dédé, celui « qui y était », mais qu’on ne croit jamais parce qu’il a des choses trop invraisemblables à raconter . Tout ce qu’il s’est passé là-bas, qu’on sait, qu’on ne sait pas, qu’il invente peut-être. Des textes aériens, un geste, une intonation suffisent pour évoquer la cocasserie de l’atroce avec un humour noir et des dérapages oniriques qui interdisent l’indignation tout en donnant une force titanesque au propos : du rire contre l’horreur.

Figaroscope : « Deux cœurs »

L’amitié, la fraternité, la folie des hommes, le dérisoire des situations, bref la guerre avec son cortège de souffrances et de mort. Ces contes de tranchées que nous offre Jean-François Maurier sont plein d’humanité. Gilles Berry se fait la tête du bon français moyen sans avoir besoin de composer. Il est vraiment bien. Un spectacle qui nous rappelle, sans caricature, que la guerre n’est pas jolie jolie . On le sait, bien sûr. Mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal.

Compléments d’objets   2005

 

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LE PARISIEN

C’est en temps que membre que vous assistez à cette grande réunion annuelle de l’AFDPPO. Fantaisiste et poétique complément d’objets est d’un comique qui ne laisse aucun répit.

Présentés solennellement les uns après les autres, démonstrations très concluantes à l’appui, les objets, purs produits de l’imagination délirante de leurs auteurs, défilent à un rythme soutenu.. Irrésistible.

CANARD ENCHAINÉ

Les deux comédiens du Crik croquent avec une drôlerie sans pareille tous les trucs et tous les tics du petit écran, un couple impayable lancé dans des démonstrations abracadabrantes d’objets tarabiscotés dont ils démontrent pourtant l’utilité. Topor aurait adoré.

JDD

La nouvelle pochade du Crik, une troupe connue pour son travail clownesque, nage en plein délire surréaliste, entre les ready made de Marcel Duchamp et la séduction pompière du téléachat. C’est, fin, court et bien joué, pour des éclats de rire assurés.

TELERAMA

TTT De l’humour qui décolle et qui met en joie. Un peu comme des gamins élaborant des machineries compliquées à partir de trois fois rien. Ces deux comédiens fabuleux arrivent à nous convaincre qu’ils en savent long sur l’histoire d’appareils qui n’existent pas ou presque.

Ce théâtre de faux objets joue sur la dérision de la consommation, de l’art plastique approximatif et de la téloche. Avec des dialogues fous, ne ratez pas cet OVNI.

À NOUS PARIS

Avis aux amateurs, il ne s’agit pas de théâtre d’objets, mais de théâtre sur et avec les objets. La compagnie ose même taxer son spectacle de supercherie ! Delphine Lehéricey et Jean-François Maurier composent un couple au coeur d’un bazar incongru bien agencé par Marie Chavelet (direction d’acteurs) . Lorgnant du côté de Marcel Duchamp, cette assemblée burlesque flirte avec la pure poésie tout en donnant franchement à rire.

PARISCOPE

C’est complètement loufoque et irrémédiablement burlesque. Si vous adhérez à ce style, très surréaliste c’est du bonheur assuré . Ce qu’il y a de plus réjouissant dans ce « bric-à-brac » demeure la qualité des responsables de ce délire : Delphine Lehéricey et Jean-François Maurier. À eux deux, et avec trois fois rien, ils nous arrachent de grands éclats de rire.

Fin de patrie  2003

 

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TELERAMA

Plutôt que de défiler de la République à la Bastille pour dire non à la guerre, une bande d’humoristes a préféré un défilé de mode sous forme de tableaux : absurdes, pitoyables, horribles, furieusement drôles. Allez voir la délirante cruauté d’un humour qui joue sur l’anagramme de fin de partie, de Beckett, pour détourner la tragédie.

ZURBAN

Le crik récidive. Deux ans après « les objets sont-ils? », le collectif remet ses faux nez pour un spectacle fort drôle sur un sujet qui l’est moins : la guerre. Pastiche farcesque d’un vaste échantillonnage de situations guerrières, ils s’en donnent à cœur joie. Des moyens simplissimes, des acteurs déjantés pour un moment réjouissant.

LIBÉRATION

A Paris nouvelle pièce enlevée de la troupe burlesque. Dans cette fresque d’un monde guerrier, le Crik gesticule, crie et pleure, balayant d’une poignée de farine jetée en l’air les corps crevés et les membres en sang. Fin de patrie, délaisse la philosophie pour se pencher sur l’histoire et la guerre. Les objets n’ont pas été écartés. Ce sont eux qui rendent possibles la métamorphose de 6 jeunes comédiens en vétérans, puis guerriers sanguinaires, terroristes encagoulés, mariés et soldats morts au combat. Ou juste clowns se moquant de tout avec une certaine irrévérence potache.

À NOUS PARIS

Totalement branque, cette fantaisie guerrière coudoie le tragique, frôle l’onirisme, dérape dans le burlesque et bascule dans un monde de signe ou le langage n’est plus de mise. Maniant la métaphore poétique et le détournement le Crik envoie dans le décor une rafale d’images de guerre absurdes, fantasmatiques, dérangeantes. Le temps est assassin disait la chanson. Lorsqu’ils sont de cette eau-là, certains spectacles le sont aussi.

Pariscope

Le Crik démontre avec une imagination débordante que Prévert avait raison lorsqu’il disait « quelle connerie la guerre ». les artistes du Crik, en bons petits soldats du rire, passent en revue les militaires et dynamitent les terroriste. Il y a de l’invention, de la poésie, et beaucoup d’éclats de rire dans ce bras d’honneur. À découvrir d’urgence .

Le parisien

Les 6 comédiens de la troupe de Jean-François Maurier jouent les bidasses, les généraux en habit de carnaval, les héros fous de mitraillette, les terroristes explosés de rire devant les bombes qui leur pètent à la gueule ou encore les martyrs extatiques au collier de grenade. Les divers champs de bataille, jamais réellement identifiés mais toujours absurdes , passent à la moulinette de ces Buster Keaton qui nous font mourir de rire, jaune parfois.

Les objets sont-ils ?   2001

 

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« Ce n’est pas la moindre réussite de ce spectacle de jongler aussi bien avec les objets qu’avec les mots, de placer du non-sens sur ce qui devrait évidemment faire sens » A . De Baecque, Libération 18/07/01

 « Ces cinq-là, on dirait des gamins dans une brocante, joueurs naïfs et bricoleurs rusés, qui font un monde d’un rien et poésie de tout » L’humanité juillet 2001

 « Leurs sketches ahurissants sous forme de conférence pompeuse débouchent sur des gags visuels, des jeux de mots à tous les degrés, avec des références politiques, sociales, avec une avalanche d’allusions rapides qui déclenchent des fous rires irrépressibles » Télérama février 2001

 « ce serait une vraie bourde éducative de réserver ces délires, tout en décalages, aux seuls adultes » Journal du dimanche 11 février 2001

 « les objets sont-ils ? » un spectacle surprenant de fantaisie, d’humour et de poésie » Le parisien 17 février 2001

 « Cette équipée brinquebalante prouve que le théâtre sait encore ouvrir des pistes intéressantes tissées non seulement de loufoquerie mais encore de tendresse et de silences d’amour » À nous Paris février 2001